Échanges, réciprocité, une loi de la vie

« Un soliste qui donne un concert offre au public son talent, son inspiration, le fruit de tout un long travail. Mais si le public n’a aucune conscience de ce travail, s’il fait du bruit ou même seulement s’il est inattentif, le musicien le sent et, même s’il est le plus grand virtuose du monde, il ne peut pas donner tout ce dont il serait capable, car les échanges ne se font pas correctement. Mais il peut arriver aussi que, se tournant vers la salle, il découvre un seul regard émerveillé, ravi. Alors il se met à jouer pour ce regard, dont il n’a peut-être même pas discerné si c’est celui d’un homme ou d’une femme, pour cette lumière qui brille, là-bas, dans l’obscurité, et il devient génial.
L’être humain a besoin, de quelque façon que ce soit, de sentir un écho à ses actes, à ses paroles. S’il n’y a pas réciprocité, aucun échange n’est plus possible. Or, l’échange est la loi de la vie. »
— Omraam Mikhaël Aïvanhov —

Pensée du samedi 20 octobre 2012
(« Pensées Quotidiennes – 2012 », Éditions Prosveta S.A. – @Copyright)
Disponible en plusieurs langues sur le site web de Prosveta :
http://www.prosveta.com/index.phtml

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« When soloists give a concert, they are offering the public their talent, their inspiration and the fruit of their labour. But if the public is unaware of this labour, if they are noisy or simply don’t pay attention, a musician will feel it and, even if they are the greatest virtuoso player in the world, will be unable to give their very best, because the exchanges are not taking place as they should. But it can also happen that a soloist will turn to face the concert hall and catch sight of one person’s expression of wonder and delight. And then they start to play for that person, perhaps without even knowing whether it is a man or a woman. They play for that light shining out there in the darkness and become inspired.
Human beings need to feel that their actions and their words find some sort of an echo. If there is no reciprocity, there can be no exchange. And exchange is the law of life. »
— Omraam Mikhaël Aïvanhov —

Daily Meditation: Saturday, October 20, 2012
(« Daily Meditations – 2012 », Éditions Prosveta S.A. – @Copyright)
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La richesse, les biens, les partager.

« Il est permis de chercher la richesse, mais il faut prendre des précautions pour ne pas succomber aux états négatifs qui sont les fidèles suivants de tous ceux qui s’engagent imprudemment sur ce chemin. Et ces précautions sont simples : ne pas léser les autres, et surtout veiller à faire circuler ces richesses, trouver du plaisir à y faire participer d’autres personnes.

Car donner est une façon de progresser. Mais rares encore sont ceux qui l’ont compris. Combien ont des fortunes immenses qu’ils gardent pour eux ! Et le comble, c’est qu’ils sont malheureux. On est épouvanté parfois devant cet instinct qui pousse les humains à vouloir tout accaparer, alors que tant d’expériences prouvent qu’en accumulant des biens matériels on ne sera pas plus heureux. Partout, et même dans les familles apparemment les plus unies, que de tragédies tout à coup pour des questions d’héritage !

C’est toujours la rapacité qui domine. Et voilà pourquoi le monde ne peut pas sortir de ses malheurs. Toutes les guerres ont pour origine ce désir d’avoir toujours plus, même aux dépens de ceux qui n’ont presque rien. Quels que soient les motifs que l’on donne – des motifs même souvent très nobles- le mobile réel est toujours d’aller prendre quelque chose chez le voisin : l’argent, les maisons, les terres…

Comme s’il n’y avait dans la vie que l’argent, les maisons, les terres pour se sentir riche et heureux ! »

~ Omraam Mikhaël Aïvanhov

Répartition des richesses et répartition de la nourriture – Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Une réflexion sur la répartition des richesses doit commencer par une réflexion sur la répartition de la nourriture.

En accumulant plus qu’il n’est nécessaire, on prend ce qui était destiné aux autres, et si beaucoup en font autant, certains ayant trop et d’autres pas assez, il s’ensuit un déséquilibre dans le monde. La plupart des conflits ont pour origine la convoitise, l’avidité, le manque de mesure de ceux qui accumulent des richesses : nourriture, mais aussi terrains, objets dont les autres sont privés.

Il est temps que la conscience collective s’éveille pour comprendre et prévoir les conséquences éloignées, les perturbations que ces tendances peuvent provoquer. Ce besoin de prendre, d’absorber plus qu’on n’en a réellement besoin, pousse les êtres à asservir les autres et même à les supprimer à la moindre résistance ou opposition. Même minuscule, c’est là le point de départ de grandes catastrophes.

C’est donc très tôt qu’il faut maîtriser cet instinct en s’efforçant de régler d’abord soi-même la question de la nourriture : ne pas accumuler, donner ce que l’on a en trop, et manger avec modération. »

~ Omraam Mikhaël Aïvanhov