Clefs de sagesse – Monique Mathieu

Clef 616

« Il faut que vous puissiez vivre votre humanité.

Il y a deux façons de la vivre : Il y a celle de regarder en arrière pour vous replonger dans ce qui n’a pas été correct ou ce que vous n’avez pas apprécié dans votre vie, et il y a l’autre manière qui est de toujours regarder devant vous pour voir la magnifique route qui deviendra de plus en plus lumineuse et sur laquelle vous aurez de plus en plus de plaisir à marcher, à avancer ».

« Ne pas regarder en arrière », c’est sûr maintenant que j’ai décidé de passer à autre chose, d’être de plus en plus présente à mon corps physique, dans l’instant présent, ça n’est plus nécessaire de fouiller le passé quand on accepte de lâcher prise.

Là encore, faire ses propres choix participe à la création de son quotidien. Et c’est vrai que la responsabilisation, par l’acceptation totale de soi rend le voyage beaucoup plus intéressant et joyeux !

Clef 789

« Il faut que vous appreniez à comprendre votre fonctionnement, à comprendre les agissements de votre ego qui met des voiles sur votre vraie réalité. C’est votre ego qui vous freine, qui crée des voiles en permanence, qui vous empêche d’avancer comme vous devriez avancer. Apprenez à le reconnaître, apprenez à déjouer ses pièges, et demandez à votre divin qu’il vous aide à mettre votre ego et votre personnalité à son service ».  

Amour Clef 336

« Nous aimerions vous demander de ne pas générer une énergie de plaignant, de prendre en considération, quoiqu’il vous arrive, cette force de vie que représente l’énergie de l’Être Divin en vous.

Tout ce qui pourra vous arriver sera mille fois minimisé si vous faites entrer en action cette énergie d’une puissance extraordinaire, l’énergie de votre Soi, l’énergie de votre « Je suis ». Petit à petit vous apprendrez à la connaître ! »

Clef 687

« Pourquoi ne géreriez-vous pas votre vie en fonction de votre Je Suis, en demandant en permanence de l’aide à la particule de Dieu qui est en vous ? Tout vous serait tellement plus facile ! »

Clef 218

« Tout ce qui est limitatif tel le doute, tout ce qui est exprimé dans la souffrance ou la douleur est exprimé par votre ego, par votre petit moi.
Si vous arriviez à maîtriser votre pensée, vos peurs s’envoleraient, vos doutes également. Une immense confiance, une immense force naîtraient en vous ».

Clef 574

« Courage, ami valeureux ! Courage, maintenant le parcours est très limité. Ne baissez jamais les bras, continuez la route qui vous mènera à votre réalisation et bien au-delà ! »

Clef 749

« La  notion de secret est toujours synonyme de pouvoir !

« Je sais mais je ne dis pas ! Je sais, donc j’ai du pouvoir sur celui qui ne sait pas ! »

Comprenez-vous la notion du secret ? Même dans les familles, le secret est très destructeur.

Pourquoi ne pas être simple ?

Pourquoi ne pas voir la simplicité du cœur au lieu de cacher encore et encore ?

Beaucoup de souffrances sont générées par les secrets ! »

Clef 204

« Nous attendons de vous que vous ne pleuriez pas avec celui qui souffre, que vous soyez vraiment une aide considérable pour lui et que vous ne vous laissiez pas ébranler par la souffrance de ceux que vous aimez ou par celle du monde. N’oubliez pas ces mots, vous devez être, vous devrez être forts ! »

Clef 174

« Au quotidien, dans votre relation avec vous-même et avec les autres, que ce soit dans vos relations affectives ou de travail, nous attendons que vous puissiez accomplir ces miracles. Tout est maintenant entre vos mains, croîtra et s’épanouira en vous. Afin que cela se manifeste, les clés les plus importantes sont les mots confiance, foi, et Amour Inconditionnel. »

Clef 740

« Soyez très à l’écoute de vous-mêmes ! Apprenez à vous découvrir, apprenez à vous connaître, apprenez également à mieux vous estimer, à mieux vous aimer. Cela veut dire qu’il faut éviter de donner de l’énergie à ce qui ne va pas en vous ; le plus souvent possible, essayez de faire grandir tout ce qui est merveilleux en vous, et vous verrez que dans votre conscience et même dans votre mental, dans les pensées gérées par votre mental inférieur, il n’y aura plus de place pour ce qui est inférieur ».

Clef 675

« Lorsque vous vous trouvez dans des foules, essayez de faire ressortir l’immense  énergie Joie-Amour qui est en vous. Émettez simplement cette pensée :

« Joie et Amour sur tous les êtres qui sont autour de moi », et essayez de ressentir cette énergie se manifester au travers de votre centre de force cardiaque »

La pratique de vérités est essentielle dans la vie spirituelle.

« La vie spirituelle ne nécessite pas d’accumuler beaucoup de connaissances. L’essentiel dans la vie spirituelle, c’est la pratique. Il n’est pas bon de lire et d’étudier sans jamais rien chercher à réaliser, à concrétiser. Évidemment, sans connaissances suffisantes la pratique est pauvre, vide. Mais une fois certaines notions et vérités acquises, il faut se concentrer sur quelques exercices à répéter tous les jours.
On rencontre dans la vie des personnes très simples qui ne possèdent que quelques feuillets sur lesquels elles ont inscrit un petit nombre de vérités essentielles qu’elles s’efforcent d’appliquer, et on les sent habitées par l’esprit, par la lumière. Et on en rencontre d’autres, des érudits, qui possèdent dans leur bibliothèque tous les livres sacrés de l’humanité, ils en font des citations, mais rien de spirituel n’émane d’eux. L’essentiel, c’est d’avoir quelques connaissances et de construire quelque chose avec elles. Nous pouvons appeler cette construction notre avenir… ou notre temple. Et c’est, en effet, à ce temple que pensait saint Paul quand il écrivait dans la deuxième épître aux Corinthiens : « Nous sommes le temple du Dieu vivant. » »

~ Omraam Mikhaël Aïvanhov

Vivre avec amour.

vivre avec Amour –

« Rien n’est plus important que d’accueillir avec gratitude chaque nouvelle journée qui commence et de prendre la résolution de vivre cette journée avec amour. Et que signifie vivre avec amour ? Tout simplement respirer, manger, marcher, regarder, écouter avec amour. Vous pensez que vous savez tout cela… Non, vous ne le savez pas.
Vivre avec amour, c’est s’élever jusqu’à cet état de conscience qui harmonise vos pensées, vos sentiments, vos actes et vous garde en équilibre. Et cet état de conscience devient une source de joie, de force, de santé, non seulement pour vous mais pour toutes les créatures que vous rencontrez.
Quand vous commencerez à comprendre vraiment, avec tout votre être, ce que signifie vivre avec amour, votre existence entière sera transformée. L’amour jaillira en vous sans arrêt, même quand vous dormirez… Oui, même pendant votre sommeil. »

~ Omraam Mikhaël Aïvanhov

Les mains telles des antennes – Omraam Mikhaël Aïvanhov

« Soyez conscient que vos mains sont comme des antennes : elles ont la capacité de capter des courants d’énergies de l’espace, et elles sont aussi capables d’en projeter. Mais pour arriver à ce que vos mains n’attirent et ne projettent un jour que des courants bénéfiques, vous devez commencer par être très attentif à  tous les gestes que vous faites dans la vie quotidienne ; car chaque geste, le plus insignifiant soit-il, produit une vibration. Quelle que soit votre tâche, efforcez-vous de faire des gestes mesurés, harmonieux, en sachant que vous mettez en action des forces et des éléments qui vous permettent de transposer cette activité dans le plan spirituel et d’atteindre ainsi les degrés supérieurs de la vie. La véritable spiritualité consiste à utiliser n’importe quel travail pour accorder ses pensées, ses sentiments et ses gestes avec l’harmonie cosmique. Chaque geste que vous imprégnez d’une idée divine s’inscrit dans les archives de votre conscience supérieure, d’où jailliront toutes les énergies bénéfiques : l’amour, l’espérance, la joie. »

~Omraam Mikhaël Aïvanhov http://www.prosveta.com, http://www.prosveta.fr

 

L’équilibre entre le matériel et le spirituel.

« Beaucoup de gens ressentent un besoin de spiritualité, ils ont conscience que la vie matérielle, sociale et même familiale ne peut pas tout à fait les combler. Alors, ils se disent : « Je vais d’abord remplir mes engagements envers ma famille, régler tous mes problèmes matériels, et ensuite je serai libre pour me consacrer à la pratique spirituelle… » Mais les années passent, les voilà déjà usés, et ils n’ont pas réussi à réserver une minute pour étudier, méditer, prier, faire des exercices ! Pourquoi ? Parce qu’ils avaient fait un raisonnement erroné : ils attendaient « d’avoir le temps » Mais pour vivre la vie spirituelle, il ne faut pas attendre que les affaires soient arrangées, car rien n’est jamais vraiment au point, il y a toujours quelques chose qui cloche quelque part. C’est exactement comme si on essaie de redonner sa forme ronde à une balle de caoutchouc qui a été percée : quand on arrive à supprimer le creux d’un côté, il se reforme de l’autre.

Eh oui, l’existence est ainsi faite que rien n’est jamais définitivement réglé. Vous avez un métier, mais peu après vous perdez votre place et vous vous retrouvez au chômage … Vous vous mariez, mais quelque temps après, rien ne va plus, et vous divorcez… Vous avez une maison, mais un événement se produit qui vous oblige à déménager… Et les enfants, quels soucis avec les enfants : leur santé, leur éducation, leur avenir ! Et quand ils sont enfin adultes, s’ils ont les mêmes problèmes que vous, et ces problèmes également vous préoccupent : la santé, le métier, le mariage, le divorce… Et après les enfants, ce sont les petits-enfants… Je vous le dis, c’est interminable ! Alors, n’attendez pas pour vivre la vie spirituelle que la situation matérielle soit au point. Et d’abord dites-vous qu’il n’y a pas de réelle opposition entre le matériel et le spirituel, au contraire : c’est grâce à la vie spirituelle que vous trouverez de meilleures solutions à tous les problèmes qui se posent à vous chaque jour, car vous serez plus fort, plus patient, plus sage, mieux inspiré.

Maintenant, bien sûr, il faut savoir garder la mesure. Si vous me dites : « Bon, j’ai compris, je vais arranger ma vie de telle sorte que je n’aie plus à dépenser mon temps et mes énergies dans des préoccupations matérielles, professionnelles ou familiales », je vous répondrai qu’il ne faut pas non plus exagérer. Nous vivons dans une société qui a ses règles et nous ne pouvons pas faire comme si elles n’existaient pas. Tous ceux qui croient que la vie spirituelle les dispense d’avoir un métier et de s’occuper de leur famille, se comportent comme des asociaux, des parasites, ils végètent, ils deviennent des fardeaux pour les autres. Il faut savoir ajuster les deux : les activités dans le monde et la vie spirituelle. C’est un équilibre que tout être humain qui veut évoluer doit trouver : comment vivre dans le monde, avoir des relations avec lui, tout en laissant la première place à l’essentiel : l’âme et l’esprit.

C’est d’après sa façon d’ajuster ces deux aspects, matériel et spirituel, que chacun révèle son degré d’évolution. Et rien n’est plus difficile : les uns sont tentés de s’enfoncer dans la vie matérielle en oubliant la vie de l’esprit, et les autres de se consacre à la vie spirituelle en négligeant la matière. Mais il existe une troisième solution et c’est elle que chacun doit trouver pour lui-même, car chaque cas est particulier. Pour le fond, bien sûr, tous les êtres humains possèdent la même nature, ils ont les mêmes besoins, mais leur degré d’évolution n’est pas le même, leur tempérament n’est pas le même, leur vocation dans cette existence n’est pas la même, et chacun doit trouver individuellement son équilibre. Celui qui se sent poussé à fonder une famille ne peut pas résoudre la question comme celui qui préfère rester célibataire. Celui qui a besoin de beaucoup d’activité physique ne peut pas mener la même vie que celui qui a un tempérament méditatif, contemplatif. L’essentiel, c’est que chacun soit capable de bien s’analyser afin de connaître ses tendances profondes ; ensuite, qu’il s’efforce d’équilibrer dans sa vie le spirituel et le matériel en sachant que, quelle que soit l’activité qu’il doit assumer pour vivre, elle peut devenir le point de départ d’un travail spirituel.

Beaucoup trop de gens voient une incompatibilité entre le travail physique et le travail spirituel. Eh bien, ils se trompent, car n’importe quelle activité physique peut être spiritualisée si on sait y introduire un élément divin ; et, en revanche, la prière, la méditation ou toute autre activité dite « spirituelle » devient extrêmement prosaïque si elle ne vise pas un idéal supérieur. Ceux qui prennent prétexte de la vie spirituelle pour abandonner tout travail dans le plan physique ne sont pas en réalité des spiritualistes, mais des paresseux. Combien de personnes sont capables de soutenir un véritable travail spirituel plusieurs heures durant ? Extrêmement peu. Les autres se laissent seulement aller à des élucubrations qui les affaiblissent, qui les détraquent ; ils feraient mieux souvent d’aller laver leur linge, faire la cuisine, piocher leur jardin ou couper du bois. Beaucoup de malentendus subsistent encore sur cette question. La spiritualité ne consiste pas à refuser l’activité physique, mais à tout faire en vue de la lumière par la lumière, par la lumière. La spiritualité, c’est d’apprendre à utiliser n’importe quel travail pour s’élever, s’harmonier, se lier à Dieu.

« Mais, diront certains, nous avons lu dans des livres qu’en se dépensant dans le plan physique l’homme perd sa lumière ». Eh bien, c’est ne rien comprendre à la nature de la lumière. Les hommes primitifs en savaient davantage sur ce sujet : quand ils voulaient faire du feu, ils prenaient par exemple deux morceaux de bois qu’ils frottaient l’un contre l’autre ; ce frottement produisait de la chaleur et, au bout d’un moment, on voyait apparaître une flamme, la lumière. La lumière est donc un produit de la chaleur qui est elle-même un produit du mouvement. Oui, celui qui fait un travail dans le plan physique en y mettant toute son ardeur et sa conscience sent naître ne lui l’amour, « la chaleur » pour ce travail ; et parce que son cœur se réjouit, la clarté finit par jaillir dans son esprit.

Vous devez donc comprendre que le travail dans le plan physique est indispensable pour l’évolution de chacun. Même si personne ne vous le demande, vous devez vous y obliger vous-même, cela se reflétera d’une façon bénéfique sur votre santé d’abord, bien sûr, mais aussi sur votre compréhension des choses. Alors, chez vous, chaque fois que vous avez l’occasion de nettoyer de ranger, de laver, de coudre, de bricoler, même s’il vous est possible de le faire faire par d’autres, faites-le vous-même, ne vous montrez jamais négligent. Dites-vous bien que ce n’est pas en laissant le travail matériel aux autres que vous vous montrerez plus évolué.

Il faut se débarrasser une fois pour toutes de ces conceptions erronées concernant la vie spirituelle. Celui qui s’imagine qu’en travaillant physiquement il va perdre sa lumière, eh bien, c’est mieux qu’il la perde, parce que ce n’est pas la lumière véritable, mais une lumière trouble malsaine. La véritable lumière, on ne la perd pas en travaillant, au contraire. C’est grâce au travail qu’on l’entretient, que l’on comprend mieux les choses, que l’on fait des découvertes. Alors, ne laissez pas ce travail aux autres, sous prétexte que vous, vous êtes en conversation avec les anges ou avec le Seigneur !

Le travail physique, non seulement nous devons l’accepter, mais encore nous efforcer de l’exécuter en faisant des gestes mesurés, harmonieux. Car chaque geste représente un son, une vibration dans le monde invisible où, sans s’en douter, l’homme produit parfois des bruits effrayants. Celui qui apprend à surveiller les gestes qu’il fait en travaillant, sent peu à peu que certaines activités physiques qu’on a plutôt l’habitude de mépriser, prennent une dimension spirituelle à condition d’y mettre consciemment des pensées et des sentiments appropriés.

On raconte que dans un couvent vivait un moine très gentil mais naïf et sans instruction. Il n’était capable de rien faire d’autre que de laver la vaisselle et de balayer, mais il avait pris ces tâches très à cœur, et quand il faisait la vaisselle, il répétait avec ferveur : « Seigneur, comme je lave ces assiettes, que mon âme soit lavée !…  » Et quand il balayait, il répétait : « Comme je nettoie ce plancher, que mon cœur soit nettoyé de toutes ses impuretés ». Etc. en priant pendant des années de cette manière, il devint si pur, si sage, si éclairé, que bientôt des évêques et des cardinaux vinrent le consulter, parce qu’il était visité par le Saint Esprit. Vous direz que c’est une légende. C’est possible, mais elle contient une idée qui est à prendre au sérieux. Cette idée, c’est que dans tous les actes de la vie quotidienne, même les plus simples, nous pouvons mettre en action des forces et des éléments qui nous permettent de transposer ces actes dans le plan spirituel et d’atteindre ainsi des degrés supérieurs de la vie. »

 

~ Omraam Mikhaël Aïvanhov, http://www.prosveta.com, http://www.prosveta.fr